Le village auvergnat de Carlat (Cantal) a pris contact avec la mairie du village italien de Bruni, près de Turin, afin d’organiser un jumelage "en clin d’oeil à la première dame de France", a déclaré mardi à l’AFP le maire communiste de Carlat, Alain Cousin.
"J’ai mes opinions, mais j’ai du respect pour la première dame, comme pour le président. Et nous avons cherché à entrer en contact avec une ville nommée Bruni pour lui faire un clin d’oeil", a expliqué le maire.
Les 300 Carladéziens voient cette initiative d’un oeil "mi-amusé, mi-intéressé", a-t-il assuré.
Après avoir trouvé plusieurs Bruni sur internet, au Portugal, en Autriche, en Suisse et aux Etat-Unis, la municipalité a opté pour le petit village italien de Bruni, en allusion aux origines italiennes de Carla Bruni.
"Je n’ai pas regardé la couleur politique du maire de Bruni, mais on a tout pour s’entendre: c’est un village de montagnards, ils font de bons produits régionaux, et ils ont une forte culture folklorique, comme nous", souligne M. Cousin.
Le maire de Carlat, qui a envoyé un courrier électronique à son homologue italien juste avant Noël, espère une réponse après les fêtes.
Carlat espère pouvoir ainsi organiser des échanges économiques et culturels, et faire connaître le village et son rocher surmonté d’une citadelle rasée en 1600, appartenant à la famille princière de Monaco.